Schizophrénie
"Qu'ils ont l’analyse subjective ! Que je les méprise ! Que je méprise leur air satisfait quand ils se persuadent d'avoir découvert une chose qu’on leur montrait du doigt ! Qu’ils aiment se masturber sur la suffisance de leurs trouvailles ignorant tout des sous-bassement ! Que je déteste quand ils me lancent : « Tu es un libertin ? C’est dommage ! Tu es un homme tellement intelligent ! » ! Qu’ils sont niais de croire de la stabilité amoureuse à un rapport quelconque avec l’intellect ! Qu’ils sont aveugles de croire que l’égocentrique se suffit à lui-même !"_ s'écria-t-il
« Mon petit Tony, tant bien que mal, ta fierté s’érige en épouvantail de tes douleurs. Bizarrement, tu es plutôt bavard, tu parles beaucoup de toi, mais on ne te connaît pas plus. Ce que tu dis de toi, la façon dont tu le dis et la part volontaire d’omission dans tes mots provoquent un sentiment de satiété éternellement dépareillé, d’appétit constamment ravivé. Tu nous gave sans nous rassasier. Tu protèges ta vraie pudeur par de l’exhibitionnisme contrôlé. Tu ne peux me leurrer. Comme tu dois souffrir !! Comme cela te pèse de vivre avec une solitude promouvante»_dit –il en fixant le mirroir.